• Jan 01, 2013 - Dec 31, 2015
  • Institution:
    Université du Maine (UMR ESO 6590 CNRS), Ecole des Métiers de l’Environnement, Université de Marne-La-Vallée (LEESU équipe Génie Urbain)
  • E-mail:
    Mathieu.Durand@univ-lemans.fr
  • Project website

Métabolisme urbain, empreinte environnementale et politiques de gestion des déchets

The circular economy is a new consensual concept, which is supported by all type of stakeholders in waste management (private companies, enterprises of social economy, NGO, Regional and local governments). However, circular economy isn’t well defined. What does it mean and at which scale is it implemented? Does it include the globalization of recycled materials and is it relevant to applied at the local scale? The proximity principle advocates in the European and French regulations that wastes should be managed close to the point at which it is generated, but there is no definition on which geographical scale it is supposed to be respected. How could we think on a local and circular economy including the social, economic and environmental issues of the industrial society?

This work is the result of a research funded by the French environmental agency (ADEME) regarding the program called “Waste and society”. Researchers from Maine University, Environmental Engineering School (EME) and Marne-La-Vallée University have carried out this research. The aim of the work is to elaborate an empirical Database on material and waste flows for three cities (Rennes Métropole, Le Mans métropole, and Marne-La-Vallée) in order to obtain cartography of their urban metabolism and environmental impacts. Our approach combines this quantitative analysis with a political analysis of the governance of waste management (for all stakeholders). The goal is to question the proximity principle and understand if the circular economy is local or not.

L’économie circulaire est aujourd’hui une notion établissant un consensus rarement atteint dans la gestion des déchets entre l’ensemble des acteurs, publics ou privés, associatifs, militants ou à but lucratif. Cependant, cette notion ne reste que très peu définie. Qu’est ce que réellement l’économie circulaire et surtout, à quelle échelle s’applique-t-elle ? Une boucle planétaire de matière recyclée participe-t-elle d’une économie « circulaire », ou est ce que cette circularité doit s’exprimer à une échelle plus locale. Le principe de proximité fait partie des notions de bases du cadre réglementaire relatif à la gestion des déchets en France et en Europe, pour autant aucun texte ne définie cette échelle de la proximité. Comment peut-on alors réfléchir à une économie circulaire « de proximité » intégrant les enjeux sociaux du territoire, économiques des filières industrielles et environnementaux de la planète ?

Ce texte est le résultat d’une recherche menée dans le cadre du programme « Déchets et société » de l’ADEME par l’Université du Maine, l’Ecole des Métiers de l’Environnement et l’Université de Paris-Est-Marne-La-Vallée. L’objectif est d’établir une base de donnée empirique et estimée des flux du métabolisme territorial et des flux de déchets à l’échelle de trois villes (Rennes, Le Mans et Marne-La-Vallée) afin d’offrir une cartographie de leurs impacts. Cette spatialisation, conjuguée avec une analyse des politiques publiques de gestion, de planification, ainsi que des pratiques des entreprises, des associations ou des éco-organismes, offrira une vision de l’application du principe de proximité. La dimension territoriale de la gestion des déchets sera alors l’outil pour questionner le fait que l’économie circulaire soit ou non de proximité.

Back